La petite fabrique de l'inhumain
Résumé
La philosophe s'inspire de La peste d'A. Camus pour dénoncer l'inhumanité de la société contemporaine. Elle propose une lecture du roman et une série de portraits de ceux qu'elle qualifie de pestiférés du XXIe siècle. Elle regrette l'incapacité à percevoir l'inhumain au-delà de ses manifestations spectaculaires.
Lu par :
AVH
Genre littéraire:
Essai/chronique/langage
Mots-clés:
Cruauté
/
Méchanceté
/
Mal, Problème du
/
Philosophie morale
Durée:
5h. 21min.
Édition:
Paris, Editions de l'Observatoire, 2021
Numéro du livre:
73791
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9791032906002
Collection(s):
La relève
CDU:
100
Documents similaires
Lu par : Isabelle Chabanel
Durée : 2h. 8min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 16351
Résumé:Quant à moi, je ne puis accorder que le péché ou le mal soit quelque chose de positif, encore moins que quelque chose puisse exister ou arriver contre la volonté de Dieu. En premier lieu, nous savons que chaque être, pris en lui-même sans aucun rapport au reste des choses, renferme une perfection qui n'a pour bornes dans chaque être que sa propre essence, et que l'essence même d'un être n'est pas autre chose. Je prends pour exemple le dessein ou la volonté déterminée d'Adam de manger du fruit défendu...
Lu par : Louis Belon
Durée : 4h. 16min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 28710
Résumé:" Un Anneau pour les gouverner Un Anneau pour les trouver et dans les ténèbres les lier Au pays de Mordor où s'étendent les ombres. " Le Seigneur des Anneaux tirerait-il sa fascination de la puissance poétique qui émane de ces vers ? Son succès proviendrait-il de sa capacité à légitimer, en l'universalisant, l'attrait pour la guerre et la mort ? A l'innocence d'Adam et d'Eve, voulant goûter d'un fruit " bon à manger, agréable à regarder ",Tolkien oppose un récit où le mal fascine pour ce qu'il est et non pour le bien que, par ruse, il promet. Pourquoi ? On a souvent reproché au Seigneur des Anneaux de véhiculer une idéologie conservatrice, misogyne et raciste. Qu'en est-il exactement ? En créant une " race " si " perfide " qu'il faut l'exterminer, Tolkien l'a-t-il dotée de suffisamment d'irréalité pour ne pas être soupçonné de racisme ? Qui se cache derrière Gollum ? Caïn ? Caliban ? Ou bien encore " l'homme d'en-bas ", l'homme du peuple, déchu pour avoir voulu revendiquer le pouvoir et les richesses ? Enfin d'où vient le regain d'intérêt pour un ouvrage écrit il y a près d'un demi-siècle ? S'appuyant sur les analyses de Foucault, Lévi-Strauss et Ricœur, mais également de Jean Cohen, Luc Ferry ou Pierre Macherey, cet essai se propose de répondre à ces questions.
Lu par : Michelle Greder-Ducotterd
Durée : 1h. 20min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 18846
Résumé:D'un côté, une foi demeurée vive, un profond appétit de pureté et un grand désir d'aimer Dieu accompagné de la terreur de la damnation éternelle ; et, de l'autre côté, l'ardeur des passions charnelles, leur attrait irrésistible, les tentations obsédantes, etc. Ces inconciliables partis se heurtent dans l'âme de l'adolescent. Maurras soulève ici des thèmes universels : la religion et à travers elle le doute religieux ainsi que la question du mal sur laquelle chacun de nous s'interroge avec plus ou moins de scandale et d'anxiété.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 21h. 48min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 68503
Résumé:Nietzsche poursuit l'entreprise de critique radicale de la morale commencée dans Humain, trop humain, et pose ainsi les jalons d'un projet philosophique dont ses dernières oeuvres, de Par-delà bien et mal à Ecce homo, seront le couronnement. Le philosophe s'impose ici comme un travailleur des ténèbres, forant le fond de la civilisation pour mettre au jour les origines plus ou moins nobles des idéaux, des croyances et des moeurs, saper les fondements de la morale et faire vaciller nos certitudes. Prônant la libération de la pensée, il en appelle à l'affirmation de nouvelles valeurs. Et il nous montre, à travers cette série de fragments placés sous le signe de la belle humeur, que l'étonnement et le scepticisme sont au principe de toute philosophie
Philosophie des salles obscures: lettres pédagogiques sur un registre de la vie morale
Cavell, Stanley
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 29h. 10min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 39129
Résumé:Le livre que vous avez entre les mains s’inspire d’un cycle de cours que Stanley Cavell dispensa à l’université de Harvard : les mardis étaient consacrés aux grands textes de la philosophie morale, les jeudis aux chefs-d’œuvre de l’âge d’or du cinéma hollywoodien. La composition de ce livre, qui fait alterner un chapitre sur un philosophe avec un chapitre sur un film, reflète à la fois les circonstances de son élaboration et son ambition : nous replonger dans la salle de cours, nous faire redécouvrir et la philosophie et le cinéma. La plupart des histoires de la philosophie moderne relèguent au second plan sa vocation morale ; en ouvrant ce livre avec le philosophe américain Emerson et en le refermant avec Platon, Stanley Cavell nous invite au contraire à refuser l’éclatement de la philosophie en domaines séparés et à restituer à la philosophie morale toute sa place. Le cinéma ne tient pas lieu ici d’« illustration » philosophique : il ouvre au spectateur-lecteur une voie nouvelle, loin de tout conformisme, en faisant naître des questions que certaines théories philosophiques (voir les chapitres sur Kant, Mill ou Rawls, par exemple) n’ont parfois pas su formuler. Ces films magiques (New York-Miami, La Dame du vendredi, Indiscrétions, Cette sacrée vérité...) parlent du corps, du mariage, de l’aspiration à une vie et à un moi meilleurs, de l’éducation, des femmes, de la politique. Ils incarnent le perfectionnisme à travers l’une de ses caractéristiques constantes : la conversation. C’est peut-être cette dernière qui fournit l’instrument le plus efficace pour lutter contre la mélancolie, le cynisme ou le snobisme qui empêchent parfois de « désirer le monde et de désirer qu’il change ».
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 9h. 20min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 70150
Résumé:Une société décente est une société dont les institutions n’humilient pas les personnes placées sous leur autorité, et dont les citoyens n’en humilient pas d’autres. Une bonne part de l’attention des philosophes se porte sur l’idéal d’une société juste, basé sur l’équilibre entre les notions de liberté et d’égalité. Mais un tel idéal est inenvisageable. Il semble donc plus urgent de tenter d’instaurer une société décente, parce qu’il n’est pas besoin d’attendre que la justice advienne pour satisfaire à l’idéal d’une société décente, et parce que supprimer un mal douloureux est plus urgent que de créer de nouveaux avantages. La démonstration de Margalit est des plus concrètes, envisageant à travers les détails de notre quotidien l’ensemble des actes humiliants rendant la vie parfois si difficilement supportable. L’analyse du fonctionnement des multiples formes de l’humiliation se combine ici à une argumentation longuement mûrie et, bien plus, profondément irriguée par l’expérience personnelle de l’auteur. Pour le philosophe Michael Walzer, La Société décente «est un livre splendide. Un compte-rendu exact des principes moraux guidant nos institutions politiques et nos usages sociaux, mais également un ouvrage merveilleusement attentif aux détails et nuances de la vie quotidienne. Ce livre fini, la décence prend largement le pas sur la justice en tant qu’idéal moral distinctif»
Lu par : Francine Chappuis
Durée : 14h. 47min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 30895
Résumé:Les deux compagnons L'anima et le renouvellement Le renoncement du moi Le voyage au-delà des mers La grande mère et l'unité Les niveaux archaïques du mal La possession par le mal La rencontre avec les puissances du mal Le mal " chaud " et le mal " froid " A la recherche du cœur magique Le noyau de la psyché Le mariage du roi et de la reine
Lu par : Claire Schoenenweid
Durée : 6h. 33min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 4708
Résumé:Si le Malin semblait s'être esquivé, il est de retour sous les traits d'Adolf Hitler, à la fois accusateur, tentateur et menteur. Le Diable est cependant bien plus qu'Hitler, il se manifeste dans toutes les lâchetés humaines, engendre de nouvelles croyances en de nouvelles idoles, en de faux dieux. La présence du Diable est l'absence de Dieu et la négation de la Personne. Il revient à cette dernière de s'opposer avec la dernière force à l'ordre de la parole, à réinventer des valeurs de vertu, de responsabilité, de solidarité et de charité.
Réponse de Maurice Zundel à Albert Camus: à propos du mal, de la révolte et de l'amour
Fromaget, Michel
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 5h. 32min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 35335
Résumé:En avril 1949, Albert Camus écrit au mystique et théologien Maurice Zundel : "J'aurais aimé pouvoir en discuter longuement avec vous, mais le problème du mal est sans doute inépuisable". Les oeuvres de Maurice Zundel et d'Albert Camus sont toutes deux habitées par la question du mal. Il ne sera, hélas ! pas donné aux deux auteurs de "pouvoir en discuter longuement". Comme on sait, le silence de Dieu et la souffrance des innocents révoltaient tant Camus qu'il refusait expressément le christianisme. De son côté, le théologien et philosophe suisse, qui rejette catégoriquement l'image archaïque et naïve d'un Dieu Tout-puissant, témoigne de l'existence d'un Dieu totalement innocent et première victime du mal, d'un Dieu qui s'expérimente en nous et qu'il faut sauver en nous, puisqu'il a fait le choix infiniment aimant et risqué de n'apparaître ici-bas que là où l'homme le laisse transparaître. Seul ce Dieu donne sens à l'univers et à la vie humaine. D'ailleurs, sans lui, il serait, en toute rigueur, impossible de parler de mal au sens plein du terme. Et si ces deux penseurs exceptionnels avaient pu se rencontrer, ou s'écrire plus longuement, que se seraient-ils dit du mystère du mal ? C'est ce que Michel Fromaget, solidement soutenu par les écrits de Camus et Zundel, imagine et explique ici.
Lu par : Maité Couvidou
Durée : 21h. 9min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 76221
Résumé:Paru en 1759, cet ouvrage présente le fait qu'un même individu puisse dans certaines situations manifester des comportements égoïstes, alors que dans d'autres il se révèle agir conformément à une éthique. Enquête sur la conscience morale, touchant au droit, à l'économie et à la politique, cette réflexion philosophique préfigure une approche individualiste de l'économie de marché.
Lu par : Jean Frey
Durée : 7h. 54min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 65204
Résumé:La visite guidée de l'enfer que nous propose Hervé Clerc est "une merveille d'érudition souriante", écrit dans sa préface Emmanuel Carrère. "Vous apprendrez beaucoup en lisant ce livre, ajoute-t-il. Pas seulement sur le ciel et l'enfer, dont peut-être vous vous souciez peu, mais aussi sur vous-même. Car Hervé Clerc y pose des questions si importantes, et sous un angle si original, qu'en vous amenant à vous les poser, vous, à vous demander si vous êtes d'accord ou non avec lui, il vous éclaire sur vos orientations les plus intimes". Dans un style vif et original, l'auteur fait dialoguer religion et philosophie, Orient et Occident, les idées et les faits pour percer quelques-uns des secrets de l'enfer, cette forteresse vide. Ce faisant, il évoque les grandes questions qui agitent le coeur de l'homme : le bien, le mal, l'amour, la solitude, le sens de l'art et celui de la vie.
La politique de l'impossible et l'éthique de l'agir: pour une gouvernance mondiale à visage humain
Sy, Hamdou Rabby
Lu par : Gilles Orfeuvre
Durée : 9h. 4min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 74095
Résumé:Une étude autour du socle philosophique sur lequel pourrait s'établir une politique de l'accueil et du respect du vivant sous toutes ses formes. L'auteur oppose l'éthique et le doute philosophiques menant à la vérité aux certitudes qui fondent les idéologies et justifient la violence.